Voilà, le Dieppe Poker Open est presque fini, pardonnez l'auto référence mais c'est pour donner dans l'épanadiplose pour cette tetralogie -ou pour les puristes l'analplodiplose (j'avoue avoir un peu peur du genre de faune que de tels mots pourraient rameuter :) - car comme me l'a soufflé un quasi-modo du forum "Club Palucheur d'Ouvertures Karmiques d'Echynodermes Rabougris", l'important c'est la taille (des mots mais pas que) ...
Je crois que nous avons eu assez de poker dans ce récit de voyage, sorte de road movie "Marrakech schizo" mené à un train de sénateur plus que d'enfer et où, malheureusement pour l'ersatz de reporter "gonzo" que j'incarnais, manquait une palanquée de substances dans ma pharmacopée marocaine. Pendant que certains jouaient leur A-Game, Chris était mon A-Vodka (bon ok si vous n'avez jamais lu/vu "Fear and loathing in Las Vegas" "Las Vegas Parano" pour les grenouilles, sorry si c'est PlusQueLynchien !), le genre de gars à se faire craquer les AA par les AA, mais le genre de gars qui ne craque pas, papa !
C'est donc parti pour les 12 dernières heures à Marrakech, les 12h désormais classiques post bad beat-generation, un Xewod en goguette malgré la grosse part de déchatte ingurgitée, les dernières Heineken à l'épicurien avec Sam, Kev, JP, Artplay - au pas top de sa forme mais un high roller niveau alcoolémie - et Isa, un déplacement, un room service du Es Saadi qui au fur et à mesure des interventions facture de moins en moins cher pour la même chose (une forme de post-sarkozysme libéré), de la philosophie de comptoir sans comptoir, de la vodka servie dans des verres ballons, on défait le monde et on ne sait pas où recoller des morceaux bien trop petits et irréguliers, en route vers le dernier Awtar, ça sent déjà The End, les atermoiements de Morrison mais sans la magie de Manzarek, je suis broke pour cette fois ou presque mais je paie mon ecot-part à la déesse au grand V et je sais qu'une fois encore rien ne sera plus pareil, c'est le dernier MPO de ce type, le cirque revient toujours en ville, certains lions changent et la symétrie disparait comme dans une fin de boulevard Hoffmanien, enfin stop aux élucubrations, c'est l'heure de dire au revoir, de passer à l'hotel pour récupérer ma valise, payer pour le mini-bar, négocier un taxi pour 50 dirhams et finalement lui en donner 200 - merci pour mes enfants -, Menara again et son passport check qui laissera passer assez vite, one time !, pour tomber au comble de la fatigue sur Yoann qui, juste quand ma visa a expiré, décide de stacker mon addiction nicotinique, embarquement pour la vie normale.
Je peux vous dire que c'était encore bien plus difficile de suivre tout ça en live, à l'arrivée en France j'avais l'impression vague d'être un personnage de Bukowski, clodo philosophe aux yeux dans le vague et a la pseudo barbe en pleine tentative d'évasion, complétement déconnecté de la réalité par ce manque de sommeil et les abus induits (ou l'inverse), 12h encore et j'étais à nouveau au travail.
Je crois que nous avons eu assez de poker dans ce récit de voyage, sorte de road movie "Marrakech schizo" mené à un train de sénateur plus que d'enfer et où, malheureusement pour l'ersatz de reporter "gonzo" que j'incarnais, manquait une palanquée de substances dans ma pharmacopée marocaine. Pendant que certains jouaient leur A-Game, Chris était mon A-Vodka (bon ok si vous n'avez jamais lu/vu "Fear and loathing in Las Vegas" "Las Vegas Parano" pour les grenouilles, sorry si c'est PlusQueLynchien !), le genre de gars à se faire craquer les AA par les AA, mais le genre de gars qui ne craque pas, papa !
C'est donc parti pour les 12 dernières heures à Marrakech, les 12h désormais classiques post bad beat-generation, un Xewod en goguette malgré la grosse part de déchatte ingurgitée, les dernières Heineken à l'épicurien avec Sam, Kev, JP, Artplay - au pas top de sa forme mais un high roller niveau alcoolémie - et Isa, un déplacement, un room service du Es Saadi qui au fur et à mesure des interventions facture de moins en moins cher pour la même chose (une forme de post-sarkozysme libéré), de la philosophie de comptoir sans comptoir, de la vodka servie dans des verres ballons, on défait le monde et on ne sait pas où recoller des morceaux bien trop petits et irréguliers, en route vers le dernier Awtar, ça sent déjà The End, les atermoiements de Morrison mais sans la magie de Manzarek, je suis broke pour cette fois ou presque mais je paie mon ecot-part à la déesse au grand V et je sais qu'une fois encore rien ne sera plus pareil, c'est le dernier MPO de ce type, le cirque revient toujours en ville, certains lions changent et la symétrie disparait comme dans une fin de boulevard Hoffmanien, enfin stop aux élucubrations, c'est l'heure de dire au revoir, de passer à l'hotel pour récupérer ma valise, payer pour le mini-bar, négocier un taxi pour 50 dirhams et finalement lui en donner 200 - merci pour mes enfants -, Menara again et son passport check qui laissera passer assez vite, one time !, pour tomber au comble de la fatigue sur Yoann qui, juste quand ma visa a expiré, décide de stacker mon addiction nicotinique, embarquement pour la vie normale.
Je peux vous dire que c'était encore bien plus difficile de suivre tout ça en live, à l'arrivée en France j'avais l'impression vague d'être un personnage de Bukowski, clodo philosophe aux yeux dans le vague et a la pseudo barbe en pleine tentative d'évasion, complétement déconnecté de la réalité par ce manque de sommeil et les abus induits (ou l'inverse), 12h encore et j'étais à nouveau au travail.